Limitation de l’Hijab au Tadjikistan

10:34 - May 26, 2015
Code de l'info: 3307756
Douchanbé(IQNA)-Tadj-o-din Hesam-o-din, directeur de l’université islamique « Imam A’zam » du Tadjikistan, au sujet de la politique du gouvernement et du discours du Président Ali Rahman, a déclaré qu’il fallait tenir compte des réactions des gens face à la politique du Président Ali Rahman.

Le directeur de l’université islamique « Imam A’zam » a souligné : « Dans le monde contemporain, les guerres mais aussi les attaques culturelles servent des objectifs politiques et économiques. Cependant les attaques culturelles et idéologiques coûtent moins cher que des attaques militaires et profitent davantage aux grandes puissances. »
« Il y a peu de pays, a-t-il ajouté, qui arrivent à  lutter contre cette invasion culturelle à moins que les gens n’aient une information correcte sur leur culture et leur religion.  Les déclarations du Président sur les dangers de l’imitation de la culture orientale ou occidentale, étaient justes, et des témoignages de compagnons du Prophète (PSL) ont averti du danger de certains comportements. »
Il a encore expliqué : « Dans le livre Al Fatin d’Abou Abdellah Na’im, un hadith de l’Imam Ali (as) est cité qui prévient du danger « des drapeaux noirs » et de la nécessité d’éviter de soutenir leurs partisans « aux longs cheveux » et « aux noms de villes », qui sont « des gens au cœur dur » qui ne respectent aucune promesse et finiront par se disputer entre eux. »
Tadj-o-din Hesam-o-din  a précisé : « Tous ces signes correspondent au groupe extrémiste de Daesh  dont les crimes et les pillages sont aussi signalés dans des hadiths. Les gens qui portent ces habits noirs et ces signes distinctifs, ne répondent pas à des règles islamiques mais agissent dans l’intérêt de certains groupes et ne font qu’imiter des comportements étrangers à notre culture. »
« La «nudité» occidentale n’est pas non plus favorable à notre société et contribue à la destruction de la famille et à l’augmentation des délits sexuels. Ceux qui encouragent ces pratiques ne se soucient pas du progrès du pays mais veulent changer notre société en semant le désordre ou par des attaques militaires. Les gens doivent savoir que le pays est un bateau sur lequel nous sommes tous embarqués, toute faille dans ce bateau mettra la société toute entière en danger. Nous avons tous le devoir de défendre notre gouvernement, notre culture et notre idéologie », a-t-il dit. 
3306837

captcha